Arbre remarquable

Place Bancel, dans l’aire de jeux pour enfants, vous pourrez apprécier la présence d’un arbre labellisé « remarquable » (à côté du hêtre imposant) : un « érable plane cuculatum« . Il s’agit d’une essence rare dont on trouve les origines en Italie dans les années 1880. D’après ses caractéristiques (hauteur = 28m, circonférence à 1,5m du sol = 3,5m), il daterait de la fin du 19ème siècle ce qui en fait l’un des tout premiers connus en France.

Qu’est-ce qui fait qu’un arbre est remarquable ? Un arbre présentant un ou plusieurs des critères ci-dessous pourra être dit remarquable, cependant cette appréciation laisse aussi une place à la subjectivité.

• son âge, que l’on détermine par les archives (cartes postales, gravures) ou les témoignages… un critère qui dépend de l’essence de l’arbre : un if de 500 ans n’est pas exceptionnel, un hêtre de 500 ans serait exceptionnel.
• sa hauteur… ce critère aussi dépend de l’essence de l’arbre : un pin de 25m de haut ne suffit pas à en faire un arbre remarquable, un olivier de plus de 15m est exceptionnel.
• sa circonférence : elle se mesure à 1,3 m du sol, dans un plan perpendiculaire à l’axe du tronc… Là aussi ce caractère dépend de l’essence de l’arbre : un châtaigner de 4m de circonférence n’est pas exceptionnel alors qu’un érable de Montpellier de plus de 3m de circonférence sera classé remarquable.
• histoire et croyances : certains arbres remarquables sont associés à des personnage historiques, ou peuvent être témoins de faits historiques, ou peuvent avoir été plantés lors d’un événement. Ou encore, l’arbre peut être associé à une légende ou une croyance…
• critère esthétique : certains arbres sont remarquables par leur morphologie ou leur physionomie particulière (aspect tortueux, forme animale, arbre taillé originalement, couleurs, envergure, association du ligneux avec le minéral, intérêt paysagé, etc.)
• critère biologique : si l’arbre a un fonctionnement original, qu’il présente des adaptations particulières au milieu, s’il a des particularités physiologiques (ex : blanchissement d’une partie du feuillage…)
• autres critères : un arbre hors de son milieu naturel de répartition, un arbre isolé ou intégré dans un peuplement remarquable…